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AUTOBIOGRAPHIE

Je vis actuellement sur l’Ile de Ré pour la beauté de la nature et de la lumière mais aussi à Paris pour l’élégance de la ville et la diversité de la culture. Ces lieux complémentaires sont pour moi source de dynamisme et de créativité. 

Issu d’une famille d’artisans commerçants, je suis né le 21 août 1958 à Nevers dans le département de la Nièvre. Enfant, mes proches me nomme « Petit Jean » par affection. Je ne dessine pas encore mais aime écrire pour la beauté des lignes et des lettres. Mes pages d’écriture sont soignées et ressemblent étrangement à des partitions musicales. Très tôt épris de liberté, je ressens le besoin d’être autonome et de faire ce qui me plaît.

Dans les années 80, à Paris, j’entreprends des études d’architecture à l’E.S.A (Ecole Spéciale d’Architecture). J’intègre l'atelier « Sens et Espace » d’Hervé Baley qui me donne une vision de l’architecture fondée sur l’expérience et la relation sensorielle de l’Homme à l’Espace. Très vite je comprends l’importance de me nourrir en littérature, musique, cinéma, art pour acquérir les références nécessaires à la création.

 

Durant mes voyages d’études, je me prends de passion pour les grandes civilisations antiques. J’admire, je dessine, j’étudie les temples égyptiens et grecs; ils me révèlent des notions d’ordres, de proportions et d’équilibre. Les cours d’histoire de l’art et les nombreuses visites dans les galeries parisiennes (Daniel Templon, Thaddeus Roppac) me font entrer dans le monde artistique contemporain. Les oeuvres de Richard Serra, Dan FLavin, Christian Boltansky, Robert Ryman, Gerhard Richter provoquent en moi un choc culturel; c’est une révélation!  Ainsi s’ouvre une voie de liberté.

 

En 1989 je suis promu architecte puis dirigeant associé dans la société Artech Studio de 1995 à 2019. Nous réalisons de nombreux projets d’architecture en France (logements collectifs,  écoles, lofts industriels, espaces publics) et en Chine (une ville de 50.000 habitants au bord du fleuve Yangsé proche de Nankin). Cette diversité d'échanges culturels m’apporte une ouverture et un regard sur le monde.

 

En 2001, avec mon épouse Clotilde, nous acquerront une maison à Montrouge (banlieue sud de Paris). Le charme singulier de cette maison opère… Appartenant à l’origine au peintre Samson Flexor (franco-brésilien), cette maison, composée d’une habitation et d’un atelier, détenait un secret bien gardé. Flexor, considéré comme pionnier de l’art abstrait, exprimait dans ses toiles des combinaisons d’éléments géométriques associées à la beauté de l’association des couleurs. Une fois encore l’architecture, l’art et la vie font ce que je suis: « il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous. » Paul Eluard.

 

A partir de 2010, après m’être confronté à plusieurs styles en peinture, je décide de porter le nom de J’M et et de créer mon propre style. Dés lors j’entreprends de détruire une grande partie de mes oeuvres. C’est le moment de me renouveler et de comprendre « ma vérité » qui doit ne ressembler à aucune autre: « … et il en va des moments de création comme des moments d’amour: chacun a son mystère qui n’a rien de commun avec celui des autres. » Stefan Zweig.

Après un travail acharné, Je trouve ma voie dans une peinture plus épurée, influencée par les oeuvres des grands peintres tels que Kasimir Malévitch, Daniel Buren, Mark Rothko, Josef Albers et Barnett Newman. J’adopte le principe du réalisme minimaliste et je cherche avant tout dans mes créations, à éliminer toute anecdote. Héritant du célèbre principe « Less is more » de l’architecte Mies Van der Rohe, mes oeuvres se densifient en matière et  s’enrichissent en couleur.

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